Quand leur désordre nous épuise: comment préserver sa sérénité de parent.
- Lise Guillemain
- 3 nov.
- 3 min de lecture
Tu as l'impression de passer ton temps à ranger, à ramasser, à soupirer ... et malgré tes efforts, le bazar revient, encore et encore.
Tu te demandes pourquoi le désordre te pèse autant, alors que d'autres semblent le tolérer sans difficulté.
Si tu te reconnais, lis, tu vas comprendre ce qui se cache derrière cette fatigue... et comment retrouver un peu d'air, sans culpabilité.

L'ordre comme besoin vital
Quand la maison devient ton reflet
Notre intérieur n'est jamais neutre. Il parle de nous, de nos émotions, de nos priorités.
Et pour beaucoup de femmes, surtout les mamans, l'ordre est plus qu'une question d'esthétique : c'est un besoin d'équilibre intérieur.
Le problème ?
C'est que cette quête d'ordre devient parfois une source de tension, surtout quand on porte déjà une lourde charge mentale. N'est-ce pas ?
Tu ranges pour te sentir bien mais tu n'as jamais le temps d'en profiter.
Tu veux une maison paisible mais tu finis épuisée.
Ce paradoxe je l'entends souvent lors de mes accompagnements. Ce n'est pas le désordre qui use, c'est le sentiment de lutter seule contre lui.
Pourquoi le désordre t'impacte autant ?
La psychologie de l'habitat
En psycholigie de l'habitat, on considère que la maison agit comme un prolongement de soi. Chaque pièce, chaque objet ou meuble se charge d'émotion. Et parfois, c'est trop lourd ...
Quand tout est entassé ou mal organisé, c'est ton esprit qui sature :
tu ne sais plus où poser ton regard,
tu repousses certaines tâches,
tu ressens un fond d'agacement constant. Et personne pour t'aider.
C'est normal, ton cerveau cherche la clarté. Et quand l'espace est encombré, il ne trouve plus de repos.
Le désordre, révélateur d'une fatigue plus profonde
Parfois ce bazar, n'est pas qu'un problème d'organisation. C'est un symptôme : un trop plein, un manque de temps ou une envie de tout arrêter. Une solitude.
Tu ranges puis tu t'arrêtes parce que tu n'as plus d'énergie.
Tu laisses traîner puis tu culpabilises.
Puis on te le reproche et on te fait comprendre que tu es la seule responsable de l'état de la maison ...
Et la boucle recommence
Trouver l'équilibre entre lâcher-prise et cadre
Accepte que tout ne soit pas parfait
Tu n'as pas besoin d'une maison de magazine. Tu ne veux pas vraiment d'une maison témoin, je me trompe ?
Tu as besoin d'un chez toi qui te ressource.
Autorise toi des zones imparfaites. Ferme une porte, repsire. Tu ne perds pas le contrôle, tu reprends ton énergie.
Mets en place des routines légères
Pas besoin de faire la révolution ! Commence petit.
15 minutes par zone
1 panier "à trier plus tard" ou "qui monte et qui descend"
1 pièce où tu te sens bien, rien que pour toi. Et evidemment, je t'invite à commencer par ta chambre.
Bref, des micros actions pour un créer un rythme qui soit doux et donc durable.
Implique-les ( oui, tous ! )
Tu n'es pas seule à vivre ici.
Ni à mettre du bazar.
Les enfants peuvent participer, en fonction de leur âge bien sûr. Oui, ils sont capables de beaucoup beaucoup de choses, si on les leur demande !
Quant à ta moitié, explique lui que tu voudrais plus d'équilibre dans la gestion de la maison, sans pour autant lui demander (sinon ça devient une charge mentale et plus si affinités).
Montre leur que le rangement n'est pas une corvée (ni ton exclusivité), mais une façon de prendre soin du lieu que l'on partage.
Une maison organisée, c'est une maison où chacun se sent utile (et valorisé).
Quand demander un accompagnement ?
Tu as le sentiment que ta maison t'épuise , tu ne sais pas par quoi commencer et tu culpabilises. Tu ne te sens pas soutenue par ta moitié ni ton entourage. Tu voudrais que toute ta maison change !
C'est le moment de te faire accompagner.
En 1 mois je t'apporte ce changement. Un intérieur clair apaisant, adpaté et vivant.
On désencombre
On organise les espaces
Selon tes besoins et ceux de ta famille, avec bienveillance (et humour !).
Réserve ton appel découverte offert, retrouve un intérieur qui te ressemble autant qu'il te ressource.



Commentaires